Building Chris Ware | FIBD Angoulême 2022

La faute à vous-savez-quoi et à la difficulté que cela représente d’avancer nos modestes pions associatifs axés vers le public en période de restrictions sanitaires, l’association ChiFouMi ne présentera pas d’action particulière en partenariat avec le Festival international de bande dessinée d’Angoulême cette année, comme cela fût le cas ces dernières années. Partie remise ? Assurément, d’autant plus que nous avions bien avancé sur les contours d’une nouvelle édition de notre résidence Pierre Feuille Ciseaux, dont les deux précédentes éditions avaient accompagné le FIBD en 2019 puis en 2020.

ChiFouMi ne chôme pas pour autant : nous mettons en place plusieurs actions pour les mois à venir, en espérant que la période soit plus propice et moins prompte aux annulations/reports qui auront un peu calmé nos ardeurs ces deux dernières années… A commencer par un vaste ensemble d’ateliers pédagogiques en Franche-Comté avec douze établissements scolaires et trois auteurs et autrices, mais aussi plusieurs rendez-vous publics ici ou là, dont certains nous emballent terriblement, et dont nous reparlerons très très bientôt.

Pour autant, l’association n’est pas tout à fait absente du raout angoumoisin, voyant l’un de ses membres hériter de la lourde responsabilité de travailler au commissariat de « Building Chris Ware », la grande exposition rétrospective consacrée à Chris Ware (Grand Prix 2021), rejoignant ainsi Sonia Déchamps et Benoît Peeters sur ce beau projet, dont nous aurons l’occasion de reparler prochainement.

D’ailleurs, il n’est pas dit qu’à cette occasion, ChiFouMi ne propose pas quelque petite surprise le moment venu : de cela aussi, nous reparlerons bientôt. Ça en fait des raisons de vous faire signe très bientôt !

Une dernière chose : il n’aura échappé à personne que le festival a été reporté : il aura lieu, dans une forme la plus semblable à celle initialement prévu fin janvier, du jeudi 17 au dimanche 20 mars 2022.



PFC#6 : Pendant ce temps là… le workshop avec Nicolas Verstappen à l’EESI

En parallèle de la sixième édition de PFC, un workshop géré par Nicolas Verstappen se déroule à l’ EESI (École Européenne Supérieure de l’Image). Il s’agit également d’exercices narratifs, bien sûr. Une vingtaine d’étudiants  internationaux planchent sur des contraintes comme l’Ultra Violet Challenge, des expérimentations de Nick Sousanis ou issues de l’OuBaPo. Et ça claque !

Pendant cette semaine de résidence PFC#6, il y aura plusieurs moments de rencontres entre les auteurs et le groupe de chouettes étudiants constitués :Adèle Mesones et Margaux Peron (EESI, Angoulême, France) ; Nicharee Sawartsoot et Sasi Tanyanurak (Chulalongkorn, Bangkok, Thailand) ; Quentin Bohuon et Irina Lisacheva (HEAR, Strasbourg, France) ; Dragana Radanović, Dido Drachman et Eva Lynen (LUCA, Bruxelles, Belgique) ; Nina Six et Léo Gillet (ERG, Bruxelles, Belgique) ; Ulrike Marais et Neeske Alexander (University of Stellenbosch, Cape Town, South Africa) ; Elísabet Rún Þorsteinsdóttir et Björn Heimir Önundarson (School of Visual Art, Reykjavík, Iceland) ; Tommi Ollikainen, Terhi Adler et Juliana Hyrri (Aalto University, Aalto, Finland) ; Théo Remmlinger et Félix Ernoult (HEAD, Genève, Suisse).

 

 

 

 

Pierre Feuille Ciseaux #6 – Festival International de la bande dessinée d’Angoulême, 2019.

La parenthèse de création collective initiée par l’association ChiFouMi s’ouvre à nouveau, cette fois-ci à l’invitation du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême, à l’occasion de la prochaine édition qui aura lieu en janvier prochain : savoir que notre petit projet associatif monté il y a bientôt dix ans a retenu l’attention du côté d’une telle institution, voilà qui fait évidemment plaisir, et nous ne pouvions que répondre favorablement à cette proposition.

C’est donc une nouvelle édition de PFC qui aura lieu précisément en amont du festival : durant la huitaine qui précède la manifestation, 16 autrices et auteurs se retrouveront donc à explorer ensemble les limites du grand territoire qu’est la bande dessinée contemporaine. Venu.e.s d’Allemagne, de Belgique, de France, d’Israël, de Suisse, de Thaïlande, des États-Unis, qu’ils soient reconnus pour leur pratique ou encore méconnus du public, leurs approches respectives de ce que peut être la bande dessinée nous a donné envie de les inviter à travailler, essayer, tenter des choses de concert, à deux pas d’Angoulême, dans un endroit susceptible de pouvoir contribuer à la belle émulation.

PFC6 - visuel principal

Au programme, les habituelles propositions chifoumistes : création collective, déconstruction narrative, création sous contraintes, expérimentations graphiques tous azymuths… Plusieurs chantiers simultanés nous fourniront un excellent prétexte pour produire divers objets imprimés que nous pourrons mettre à disposition du public lors du moment de restitution. L’ensemble des choses produites par les résident.e.s sera évidemment valorisé et montré durant le festival, avec plusieurs rendez-vous publics (expositions, rencontres, lectures, concerts, ateliers et bien d’autres choses) dont nous reparlerons en temps voulu.

Et puisque nous nous retrouvons dans la cité charentaise, il nous semblait dommage de ne pas poursuivre notre action pédagogique déjà en filigrane dans chacune des éditions précédentes de PFC. Aussi, en s’associant également avec l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême, nous proposons un workshop international pour une vingtaine d’étudiant.e.s venu.e.s de plusieurs écoles d’un peu partout dans le monde (Afrique du Sud, Belgique, Finlande, États-Unis, France, Islande, Suisse, Thaïlande…). Les étudiant.e.s suivront un ensemble de propositions de travail collectif sous contraintes mené par notre compère de longue date, l’enseignant et théoricien Nicolas Verstappen qui délaissera ses habituel.le.s étudiant.e.s thaïlandais.e.s de l’Université de Chulalongkorn de Bangkok (Thaïlande) pour venir mener ce workshop ; ce dernier leur permettra en outre de rencontrer et de travailler ponctuellement avec les autrices et auteurs en résidence. Là aussi, nous aurons évidemment l’occasion d’y revenir et de suivre tout cela d’un peu plus près…

De tout cela, il sera question en temps réel sur ce site et sur les réseaux sociaux, où nous partagerons au maximum l’avancée des travaux afin de rendre compte au mieux des fruits de cette nouvelle expérience.

La liste des résident.e.s pour cette 6ème édition de Pierre Feuille Ciseaux :
Tara Booth (États-Unis)
Tuna Dunn (Thaïlande)
Jul Gordon (Allemagne)
Anna Haifisch (Allemagne)
Keren Katz (Israël)
Yannis La Macchia (Suisse)
Jean-Christophe Menu (France)
Anders Nilsen (États-Unis)
Delphine Panique (France)
Laura Park (États-Unis)
Benoît Preteseille (France)
Simon Roussin (France)
Samplerman (France)
Jessica Seamans (États-Unis)
Mathilde Van Gheluwe (Belgique)
Noah Van Sciver (États-Unis)

Nous remercions la direction artistique et toute l’équipe du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême, ainsi que les nombreux partenaires qui nous auront aidé à mettre sur pied cette nouvelle édition de PFC.
A bientôt !

 

Emmanuel Guibert : le dessin comme écriture – exposition FIBD Angoulême 2018

ChiFouMi a été invité à contribuer au bel effort consistant à montrer l’étendue du talent d’Emmanuel Guibert, œuvre sur laquelle nous planchons depuis déjà plusieurs mois du côté du territoire de l’Île de Ré.
Cette fois, c’est au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême que ça se passe, et on espère bien évidemment vous y retrouver !
L’exposition est encore ouverte au public jusqu’au 25 février 2018, toujours à La Cité (Mezzanine Calvo) : l’occasion de passer par Angoulême prochainement ?  😉

E.Guibert FIBD expo 2018


 »Lauréat en janvier 2017 du Prix René Goscinny, qui récompense l’œuvre d’un scénariste de bande dessinée, Emmanuel Guibert s’adresse, à travers ses différents livres, à des lecteurs de tous les âges. Retour sur l’œuvre d’un auteur chez qui l’écriture se construit simultanément en images et en mots.
Les œuvres d’Emmanuel Guibert nourissent des expériences de lecture à part. Avec sensibilité, minutie et affection, l’auteur parvient à se glisser dans l’intimité de ceux qui lui sont proches pour mieux les sublimer par son geste créateur. Le photographe Didier Lefèvre, dans Le Photographe (Dupuis), l’ancien soldat américain Alan Ingram Cope dans La Guerre d’Alan, L’Enfance d’Alan et Martha & Alan (L’Association), sont ainsi devenus les héros simples mais édifiants de récits où biographie et autobiographie fusionnent dans un continuum indémêlable.
Si l’auteur travaille depuis plus de 20 ans à une œuvre protéiforme, c’est son travail de scénariste qui est mis à l’honneur dans l’exposition consacrée au lauréat du Prix René Goscinny 2017.
Emmanuel Guibert écrit depuis 2002 les scénarios de Sardine de l’espace (Dargaud), en compagnie de Joann Sfar et de Mathieu Sapin, après avoir créé en 1999, dans les pages du mensuel J’aime lire, une autre série jeunesse aussi remarquée qu’appréciée : Ariol, dessinée par Marc Boutavant (BD Kids). Guibert s’est inspiré de ses propres souvenirs d’enfance et d’école pour imaginer les aventures de ce petit âne bleu attachant, qui a un donné lieu tout récemment à un spectacle associant musique et dessin, l’Ariol’s Show, qui sera présenté au Festival…

Le Prix René Goscinny Prix du scénario

En 2017, le Festival International de la Bande Dessinée et l’Institut René Goscinny ont remis à l’honneur le Prix René Goscinny, qui a pour vocation de mettre en lumière le travail des scénaristes de bande dessinée. Le lauréat, désigné par un jury, reçoit le prix lors de la présentation de la programmation de la 45e édition du Festival, le 30 novembre 2017.
Créé en 1988 par Gilberte Goscinny, le Prix s’inscrit dans l’esprit et le prolongement de l’action menée par René Goscinny. Grâce à son immense talent, le cocréateur et scénariste d’Astérix, d’Iznogoud, du Petit Nicolas ou encore de Lucky Luke a révélé l’importance du scénario dans la bande dessinée.
Il lui a donné la place qu’il mérite, en imposant notamment la signature du scénariste aux côtés de celle du dessinateur. Le Prix, fidèle à sa vocation originelle, est attribué à un jeune scénariste pour un album paru dans l’année, ou à un scénariste confirmé pour sa contribution à un album en particulier.
Il peut également couronner un scénariste pour l’ensemble de son œuvre. Le scénariste primé reçoit un trophée en bronze, œuvre originale de l’artiste français Robert Combas, qui figure un assemblage de lettres qui forment le mot « Scénario ». Un an après la remise du Prix, le lauréat se voit consacrer une exposition, réalisée par le Festival en partenariat avec l’Institut René Goscinny, dans le cadre de la programmation officielle du Festival. »

Vaisseau Mœbius • Mezzanine Calvo du 25 au 28 janvier 2018
Co-production : 9e Art+ / FIBD et l’Institut René Goscinny
Commissariat : Julien Misserey et Stéphane Beaujean

logos partenaires expo Guibert FIBD 2018

 

Les 24 heures de la bande dessinée 2016 : Angoulême, nous voilà !

Alors que nous peinons encore à rassembler et à ordonner en ligne chez nos copains bruxellois de GrandPapier les travaux issus de notre session du mois dernier à La Saline Royale d’Arc et Senans qu’il est déjà temps de refaire chauffer les neurones !

En effet, à l’invitation de la Maison des Auteurs de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image d’Angoulême et en partenariat avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, ChiFouMi sera donc aux manettes d’un ensemble de contraintes qui donneront le ton de cette dixième édition (côté Maison des Auteurs).
Il sera question de jouer avec les rouages de la grosse machine bande dessinée, mais aussi avec ceux du temps qui passe ; après tout, on le sait désormais : on peut en faire, des choses, en 24 heures… Alors on va essayer « autre chose », et plutôt que de sauter à pieds joints sur une histoire de 24 pages, on va compliquer un peu la donne, et pousser les participants dans de nouveaux retranchements en même temps qu’on les sollicitera sur de nouvelles manières d’utiliser ces 24 heures…

24H bande dessinée Maison des Auteurs ©Christophe Bataillon
Rendez-vous le mardi 26 janvier 2016 à 15h : on dévoilera alors les contraintes.
Et pour les plus aventureux d’entre vous, rendez-vous dés le 8 décembre à 14h (et jusqu’au 17 janvier 2016 à minuit)sur 24hdelabandedessinee.com pour s’inscrire.

« (…) Une partie des auteurs présents à Angoulême sera accueillie à la maison des auteurs sur invitation, tandis que les autres professionnels, les étudiants et les amateurs adresseront leurs planches des quatre coins de France et du monde via Internet. suivre en direct  Les réalisations pourront être suivies page à page par les internautes pendant les 24 heures proprement dites sur le site 24hdelabandedessinee.com, ainsi que des séquences filmées postées par de nombreux participants à distance. (…) »

…nous informent nos amis de La Maison des Auteurs, que nous remercions au passage de faire appel à nous pour ce nouveau défi.

A très bientôt !

(illustration : Christophe Bataillon)

 

EDIT du 17 janvier 2016 : quelques problèmes techniques observés du côté du site des 24H compliquent les inscriptions. Nous nous en excusons et bien entendu, nous prolongerons les délais d’inscription dès lors que tout reviendra à la normale. L’équipe de la Maison des Auteurs fait tout son possible pour que tout rentre dans l’ordre au plus tôt. A très vite !

EDIT du 1er février 2016 : malheureusement, et contrairement à ce que nous vous avions annoncé ici-même, la contrainte proposée initialement par ChiFouMi pour la session des 24 heures à la Maison des Auteurs d’Angoulême a été reportée à une prochaine session charentaise à définir.
Le grand nombre de participants potentiels à devoir s’emparer de cette contrainte un brin compliquée (eh, on est pas là pour autre chose que vous faire mal à la tête, après tout !) a poussé les organisateurs de cette session 2016 à remodeler cette contrainte, et c’est l’oubapien-en-chef Etienne Lécroart qui s’y est collé, en utilisant un ou deux rares ingrédients trouvés initialement dans notre proposition, mais en altérant énormément la recette finale.
Vous avez été nombreux lors de cette édition du festival international de la bande dessinée d’Angoulême à nous avoir fait part de votre surprise de ne pas nous avoir trouvé sur place : et pour cause, nous n’y étions pas. La décision s’est prise très (trop ?) rapidement, et nous nous excusons de ne pas avoir eu le temps de prévenir tout le monde, mais comme la Maison des Auteurs nous l’a confirmé, ça n’est que partie remise. Conservez bien vos tubes d’aspirine pour la prochaine fois, on espère qu’elle arrivera tôt !
Merci et à bientôt.